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Lancer sa boîte : d’abord une question de mindset

  • Mari-Wenn Caroff
  • 26 févr. 2017
  • 3 min de lecture

Nombreux sont ceux qui, à peine leur diplôme en poche, souhaitent créer leur société. Et si nous sommes les premiers à penser que l'entrepreneuriat est l'une des clés à l'épanouissement professionnel d'une génération Y en quête d'indépendance et de développement personnel, nous sommes aussi convaincus que pour se lancer, il est important de réunir certains éléments qui faciliteront l'aventure entrepreneuriale. Voici donc nos 6 clés de réussite pour se lancer sereinement !



1. De l’envie


Au début, il y a l’envie. Une envie à interroger : qu’est-ce que je cherche à accomplir/assouvir dans ce projet d’entreprendre ? De l’indépendance, de la flexibilité dans l’organisation de mon quotidien, fuir les relations de subordination ? Tous ces points comptent et font en général partie des besoins d’un entrepreneur. Cependant, attention à la seule recherche de points de « confort » qui ont de grandes chances de ne se faire ressentir qu’à moyen voire long terme. Gardez en tête que créer son entreprise implique, surtout au départ, un certain niveau de dépendance à ses partenaires comme à ses clients, ces tout premiers qui vous auront fait confiance et dont le niveau de satisfaction impactera non seulement votre compte en banque et votre aptitude à payer vos factures mais aussi votre niveau d’estime de votre projet et peut-être même de vous-même. De même pour la notion de temps libre… qui disparaît peu à peu de votre vocabulaire durant, au moins, la première année.


2. Une idée…à transformer en produit ou service « marketable »


Pas besoin d’être révolutionnaire. La bonne idée est d’abord celle qui vient de vous et en laquelle vous croyez. Un besoin que vous souhaitez créer ; un besoin existant identifié en observant les gens et que vous souhaitez satisfaire d’une manière renouvelée ; un talent dont vous disposez et qui, jusque-là, a rendu service gratuitement…


3. Un sujet que vous connaissez et qui vous passionne


…mais surtout, un besoin que vous comprenez et autour duquel vous êtes déjà capable de dérouler un business plan parce que vous savez comment le servir. Le danger serait de vous lancer sur un sujet complètement nouveau pour vous. (Ex : vous lancer dans la fintech alors que vous n’avez jamais eu de fibre informatique). L’un des secrets du succès : rendre un service ou vendre un produit dont l’objet vous habite. Il doit être évident pour votre client que vous êtes un passionné et fin connaisseur de votre sujet ; c’est le cœur que vous mettrez à l’ouvrage et l’âme que vous donnerez à votre société à travers votre attitude et vos connaissances qui forgeront votre force de conviction au moment de vendre.



4. Un associé


Au bout d’un moment (parfois très peu de temps), votre famille et vos amis en auront assez de vous entendre parler de votre boîte. Vous vous retrouverez seul face aux difficultés qu’implique un lancement en matière de gestion, de trésorerie, de prospection commerciale… Votre associé, lui, sera là pour partager vos interrogations, doutes et angoisses et vous rappeler l’origine géniale et les objectifs libérateurs de votre projet. Avoir un bon associé, c’est se garantir la possibilité de prendre du recul dans les moments moins glorieux, de pouvoir rire de ses propres déconvenues, de fêter les succès avec « quelqu’un qui comprend vraiment » les efforts, le travail…les sacrifices qui viennent expliquer cette victoire.


5. Pensez long terme ; pensez avec audace


Comme vu plus haut, l’envie de départ doit être interrogée et fouillée pour penser un projet viable à long terme. Pour dessiner les contours du projet, il est important de le faire à t+1, 5, 10 ans... afin de lui donner de la consistance à travers des objectifs, quels qu’ils soient. Une revente à 5 ans ? à qui ? quels marchés couverts à quel terme ? quels fonds à lever et quand (si besoin de fonds) ? etc. Pour penser à long terme, il faut penser avec audace. Au fond, le succès réside dans quelle proportion de talent et quelle proportion de culot ? …5% et 95% ? Alors, ayez le culot de vous imaginer « successful » et de croire que votre projet verra sa raison d’être confirmée sous les échéances que vous vous fixerez. Sans doute seront-elles revues, peut-être à la baisse d’ailleurs, mais vous devez entrer dans cet exercice de spéculation qui vous donnera de la hauteur chaque fois que vous serez en proie à la déception, au doute…voire à un échec.



6. Parlez-en


Communiquez autour de votre projet, testez-le, challengez-le auprès de votre entourage et même d’inconnus. Faites-vous suffisamment confiance pour ne pas craindre que l’on vous « dépouille » de vos idées (« Prenez mes idées, j’en aurai d’autres » Coco Chanel) et, au contraire, misez sur l’émulation. Vous pourriez être surpris de ce que peut vous rapporter le partage de votre envie et la présentation de votre projet : des conseils, des réserves, des critiques, de l’enthousiasme… prenez tout ! Et transformez l’essai.

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